Vous trouverez le dossier complet de présentation de l’association NEGAR, en cliquant sur le lien ci-dessous

DOSSIER NEGAR 2005

 

 Le Conseil d’Administration

Présidente, Shoukria Haidar
Après avoir fui l’Afghanistan suite à l’invasion soviétique, Shoukria s’est réfugiée en France en 1980, et a été naturalisée française en 1996.
Elle a toujours gardé des liens avec son pays d’origine où elle est retournée pour la première fois en 1995. Elle y a alors constaté la grande détresse du pays et, en passant au Pakistan pour rentrer en France, elle a entendu parler pour la première fois des Talibans et de leurs liens avec les Services Secrets pakistanais.
A la prise de Kaboul par les Talibans en 1996, elle a alors voulu dénoncer les exactions de ces milices qui n’étaient que la force armée du Pakistan désirant asservir l’Afghanistan, et a créé l’association Negar-Soutien aux Femmes d’Afghanistan.
Dès lors, Shoukria a organisé ou participé à d’innombrables conférences, meetings ou manifestations dans toute la France, en Europe et aux USA, pour faire comprendre aux politiques et aux sympathisants la réalité de ce régime inique, coupable de crimes contre l’humanité, et en particulier de la négation totale des femmes dont tous les droits, même les plus naturels, étaient supprimés.
En 1999, Shoukria se rendait dans les régions du nord de l’Afghanistan où la résistance armée continuait contre les Talibans, et en l’an 2000, elle a pu organiser la première conférence des femmes afghanes à Douchanbe (Tadjikistan), soutenue par le collectif « Femmes en Marche pour l’Afghanistan ».
En 2001, elle retournait dans les régions résistantes du nord afghan témoigner de la solidarité des mouvements de femmes à travers le monde.
Fin 2001, après la chute des Talibans, de retour à Kaboul, elle prenait contact avec le gouvernement intérimaire, et en 2002, elle organisait une grande conférence de femmes à  Kaboul, à laquelle participait le deuxième « Femmes en Marche pour l’Afghanistan ».
Le combat de Shoukria continuait alors à Kaboul avec la mobilisation des femmes dans les différentes provinces, l’inscription de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes dans la nouvelle constitution afghane, et en parallèle le soutien au sport féminin, et à la petite enfance.
 
 
 
Vice-présidente, Constance Borde   
 
Constance Borde a enseigné à Sciences Po pendant environ 30 ans et elle est très impliquée dans les instances du parti démocrate américain à Paris et dans le débat féministe.
Avec son co-auteur (Sheila Malovany-Chevallier), elle a notamment écrit: Focus on American Democracy, aux Presses de Sciences Po, une collection d’ouvrages de grammaire, et des livres de cuisine. Elles traduisent, entre autres, des ouvrages de sciences sociales. La politique et le féminisme vécus quotidiennement en France les ont amenées à entreprendre ce travail magnifique et formidable de traduction en anglais de l’ouvrage de Simone de Beauvoir Le Deuxième Sexe.  Constance est militante pour la cause de la liberté de la femme en Afghanistan.
 
 
 
 
Secrétaire générale, Geneviève COURAUD

Professeure agrégée de lettres à la retraite, Geneviève COURAUD a enseigné 30 ans dans les quartiers Nord de Marseille où elle a été élue (1995-2001, puis 2008-2014).

Elle a été membre de section du Conseil Économique et Social (1999-2001), membre de l’Observatoire de la Parité (2010-2012), puis du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), où elle a présidé la commission Droits sexuels et reproductifs, santé des femmes (2017-2019).

Elle a créé et présidé (2005-2017) l’Observatoire des Droits des femmes et de l’égalité du Conseil Général des Bouches-du-Rhône (ODF-13), outre d’autres engagements associatifs féministes militants.

Elle est aujourd’hui présidente d’honneur de l’Assemblée des Femmes (ADF) et d’Elu.es contre les violences faites aux femmes (ECVF), et administratrice de l’Amicale du nid.

Déléguée nationale aux droits des femmes, puis à la parité au Parti Socialiste (1998-2008), elle croise la route de Shoukria HAIDAR et de NEGAR le 8 mars 1998, lors d’une manifestation organisée par les femmes du Parti Socialiste « Pas de changement sans ELLES » à Paris. Bouleversée par le témoignage de Shoukria sur le sort des femmes afghanes sous le joug des taliban, elle adhère à NEGAR le samedi 20 juin 1998.

En juin 2002, elle assiste à la 2ème Conférence des droits des femmes afghanes organisée par NEGAR à Kaboul, libérée des taliban, en marge de la 1ère Loya Jirga. Cette expérience scelle son engagement auprès des femmes afghanes.

Elle crée le 16 juin 2003 à Marseille, en présence de Shoukria HAIDAR, et des militantes du Collectif-13 Droits des femmes, un Comité local NEGAR-PACA, soutenu par Marie-Arlette CARLOTTI, alors V.-P. du CG-13 et députée européenne. Le comité local, outre des actions de témoignage et d’information dans toute la France sur la situation des femmes afghanes, accompagnera deux actions de NEGAR, « Femmes en marche pour l’Afghanistan » et le projet de construction d’un kodakistan (crèche avec jardin d’enfants), en réunissant des fonds auprès de plusieurs donateurs.

Elle devient lors de l’Assemblée Générale de NEGAR à Paris, le 24 février 2005, secrétaire générale de l’association et retourne à Kaboul pour le 8 mars 2005, soutenue par la Marche mondiale des femmes-13-PACA, afin de suivre les travaux de construction du kodakistan sur le site de l’université de Kaboul.

Durant les 20 années de « paix armée », elle poursuit son soutien au travail entrepris sur le terrain par Shoukria et Chantal Véron, et participe à toutes les étapes des combats politiques et féministes.

Depuis le retour des taliban le 15 août 2021, elle participe à nouveau aux côtés de Shoukria au travail mené par NEGAR, pour continuer de parler de l’Afghanistan, lutter contre l’oubli des femmes afghanes et recueillir des fonds pour soutenir les actions de l’association.

Elle est chevalière de la légion d’honneur (2014).

 
 
 
Trésorière, Chantal Véron
 
Enseignante à la retraite, Chantal Véron est la trésorière et la responsable du Comité Education de Negar. Après avoir passé une bonne partie de l’année 1996 à Kaboul, pendant laquelle elle a constaté l’intérêt pour l’éducation de la population (les écoles de filles et de garçons étaient en ruine mais pleines d’élèves et de professeurs), ainsi que la liberté de penser et de travailler pour hommes et femmes, alors que dans la ville de Hérat, déjà aux mains des Talibans, où elle s’était rendue une semaine, les écoles de filles étaient fermées, et le travail des femmes interdit, elle est rentrée en France pour la rentrée scolaire un mois avant la prise de Kaboul par les Talibans. Elle fonde alors avec Shoukria Haidar l’association Negar-Soutien aux Femmes d’Afghanistan et participera à tous ses combats.
Elle retourne clandestinement à Kaboul à partir du Pakistan en juillet 1997, et fonde avec ses amies afghanes 10 classes clandestines dans différents quartiers de Kaboul.  En 1999, elle retourne dans l’Afghanistan du Nord avec Shoukria Haidar, et peut ensuite témoigner de l’éclosion de dizaines d’écoles de filles dans la vallée du Panjshir en particulier.
En juin 2000, elle participe à la conférence des femmes afghanes de Douchanbe, puis se rend dans l’Afghanistan du nord où elle apporte un soutien matériel aux élèves et aux professeurs des écoles de filles du Panjshir, de Jabul-Saraj, Gulbahar, Kohistan, Charikar et Salang, ce qu’elle continuera en été–automne 2001.
En janvier 2002 elle retourne à Kaboul pour participer avec Shoukria à la mobilisation et à la reconstruction. Elle agit surtout maintenant pour le soutien à l’éducation dans les régions de Panjshir et Baghlan.
 
 
 
 
Trésorier adjoint, Roland Frémont assisté de Lucette Frémont    (lucettefremont@sfr.fr)
Cadre administratif à la retraite, Roland Frémont remplit les fonctions de trésorier adjoint de Negar. Il assure le suivi du courrier quand la trésorière est en Afghanistan.
De 1998 à 2001, il a participé plus particulièrement aux actions menées en faveur des classes clandestines de filles de Kaboul.
 
 
En 2000, il était présent à Douchanbe pour la conférence des femmes afghanes.
Depuis la chute des Talibans, il contribue au développement de Negar, essentiellement dans le soutien aux établissements scolaires.
 
 
Son épouse Lucette, assistante d’éducation en collège à la retraite, militante de l’association Femmes Solidaires, a adhéré à Negar en novembre 1998 lors du Congrès Mondial des Femmes à Bobigny qui condamnait les exactions commises par les milices talibanes.
De 1998 à  2001, elle a apporté son soutien moral et financier aux classes clandestines de filles à Kaboul, avec l’aide des comités Femmes Solidaires  d’Argenteuil et de St Malo.
Dans le cadre de l’action Femmes en Marche pour l’Afghanistan, elle a été déléguée par l’association Femmes Solidaires pour exprimer sa solidarité à la Conférence des Femmes Afghanes qui s’est tenue à Douchanbe (Tadjikistan) les 27 et 28 juin 2000.
Depuis cette date, elle reste impliquée dans le combat pour la promotion et la défense des droits des femmes afghanes et assure un devoir de vigilance et d’information sur le contenu du processus de paix.
Inlassablement l’association malouine continue à soutenir l’action pédagogique menée par Negar dans les vallées afghanes.
 
 
Les comités locaux de NEGAR en France

Pour joindre un des comités locaux de NEGAR en France, prendre contact avec l’association NEGAR qui retransmettra les courrriers aux destinataires concernés.

negarafghanwomen@yahoo.fr

Voici la liste des comités locaux et des personnes responsables :

Saint-Malo, c/o Jacqueline Lohat
Argenteuil, c/o Lucette et Roland Frémont
Lille, c/o Françoise Carer
Marseille, c/o Geneviève Couraud
Besançon, c/o Chantal Véron